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Transsibérien - 31 mars au 3 mai 2013

Écrit par Christian P. le .

Voyage en train de Bâle à Moscou et avec le Transsibérien de Moscou à Oulan-Bator et Pékin.

remarque : voyage en indépendant (Yoxel-Moxel a organisé les billets de train et d'avion, les différents visas et la guide à Moscou)

Bonjour,

Dans l'ensemble, nous avons été ravis. Chaque étape s'est déroulée comme sur des roulettes. Aux douanes, le seul souci que nous avons eu est que le passeport de Marie datait de 9 ans, et ayant coupé les cheveux pour le voyage, les douaniers avaient parfois des doutes. Tous les visas étaient OK.

Mini frayeur au départ de Bâle. Nous parcourions le quai sans voir notre wagon. Mais en fait, seul le wagon contre la locomotive allait jusqu'à Moscou, donc en allant tout au bout du quai, nous avons trouvé notre wagon.
Premier enseignement du voyage : quand on cherche un wagon, il faut regarder les numéros jusqu'au dernier et ne pas se fier à l'ordre des numéros.

Arrivés à Moscou, Gallina nous a immédiatement interceptés. La visite a été géniale, tout comme notre guide. C'était une demi journée intensive pour découvrir Moscou et l'histoire de la Russie, mais cela en valait vraiment la peine.

La visite s'est terminée près de la statue de Gogol avec presque 2 heures supplémentaires offertes. Gallina nous a expliqué comment regagner le Kremlin pour reprendre le métro jusqu'à la gare. Très confiants, nous nous
sommes ensuite dirigés en direction du Kremlin en pensant que le dôme doré que nous voyons était le Kremlin. Deuxième enseignement : à Moscou, il ne faut pas s'orienter à l'aide des dômes dorés car il y en a partout. Bref, on s'est perdu.

Nous sommes tout de même arrivés finalement à la gare avec une heure et demi d'avance. Nous avons pu comparer les trains russes aux trains chinois : les wagons russes sont plus modernes et es wagons chinois sont chauffés au charbon et les banquettes sont plus "spartiates". Mais nous avons vécu le Transsibérien : nous étions perdus avec les heures, perturbés par le lever du soleil à 3 heures du matin (NB : astuce pour les voyageurs, il y a un clocher avec un horloge à côté de la gare à Novossibirsk), nous avons fait des vingtaines de voyages jusqu'au samovar par jour, etc... On ne s'est même pas ennuyé.

Finalement le seul bémol du voyage en train, c'est que nous avons voyagé hors saison. Les wagons étaient presque vides (dans le nôtre, nous étions 4 voyageurs). Certains villes, nous les avons traversées alors qu'il faisait encore nuit. Le lac Baïkal était gelé et c'était un jour blanc : gros blizzard ce matin-là !

Mais à part ces légers détails, c'était génial ! Trois semaines plus tard, nous avons remarqué la différence dans le Transsibérien au départ d'Oulan Bator : 3 fois plus de monde, plus de touristes, et plus d'indigènes en voyage, et plus de voyageurs d'affaires. À l'approche de la frontière chinoise, nous avons essayé d'aider nos deux compagnons de compartiments sud-coréens ne parlant ni anglais, ni chinois, ni mongoles à remplir les déclarations de douane : un moment inoubliable.

Dernière frayeur à Pékin. À notre arrivée à l'auberge, nous avons directement commandé un taxi pour l'aéroport. Le personnel de l'auberge a donc contrôlé notre vol pour savoir à quel terminal on devait se rendre. Vol introuvable sur le site internet de la compagnie chinoise ! Par la suite, je n'ai pas trop compris comment s'est résolue l'affaire (mon anglais étant très approximatif), mais on nous a dit que c'est OK. On nous a conduits à l'aéroport le dernier soir et nous sommes partis sans problème à 01h20 comme prévu.

Nous avons été vraiment très contents du voyage et du travail réalisé en amont. Un tout grand merci.

Meilleures salutations

Christian

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